Application ends: 3 juin 2025
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Job Overview

  • Date Posted
    21 mai 2025
  • Expiration date
    3 juin 2025
  • Experience
    3 Year
  • Gender
    Both
  • Qualification
    Master’s Degree
  • Career Level
    Officer

Job Description

Général

Description du titre de la mission: Officier adjoint des affaires civiles

Pays d’affectation: République centrafricaine

Date de début prévue: 01/07/2025

Objectif de développement durable: 16. Paix, justice et institutions fortes

Catégorie de bénévole: Volontaire international spécialiste des Nations Unies

Entité hôte: MINUSCA

Taper: Sur place

Durée: 12 mois (avec possibilité de prolongation)

Nombre de missions: 1

Lieux d’affectation: Bangassou

Recrutement compétitif

Date de fin de l’annonce : 03/06/2025

Détails

Mission et objectifs

Préoccupé par la crise sécuritaire, humanitaire, des droits de l’homme et politique en République centrafricaine et ses implications régionales, le Conseil de sécurité a autorisé en avril 2014 le déploiement d’une opération multidimensionnelle de maintien de la paix des Nations Unies, la MINUSCA, avec la protection des civils comme priorité absolue. Ses autres missions initiales comprenaient le soutien au processus de transition ; la facilitation de l’aide humanitaire ; la promotion et la protection des droits de l’homme ; le soutien à la justice et à l’état de droit ; et les processus de désarmement, de démobilisation, de réintégration et de rapatriement. Cette mission nouvellement créée a intégré le Bureau intégré des Nations Unies pour la consolidation de la paix en République centrafricaine (BINUCA). Les effectifs actuels de la MINUSCA s’élèvent à 11 650 militaires et 2 080 policiers, et sa mission stratégique est de créer les conditions politiques, sécuritaires et institutionnelles propices à une réduction durable de la présence des groupes armés et de la menace qu’ils représentent. Voir http://www.un.org/en/peacekeeping/missions/minusca/.

Contexte

Français Dans le cadre de la stratégie politique de la mission et de son plan intégré couvrant les cinq prochaines années, la mission s’est efforcée de travailler en étroite collaboration avec les agences des Nations Unies tout en mettant l’accent sur la réconciliation mais également sur les activités favorisant la résilience économique des communautés et les activités génératrices de revenus.

• Des coopératives de jeunes et de femmes et une association pour la promotion des petites entreprises et la transformation de la production locale sont en place.

• Un réseau d’activités génératrices de revenus est encouragé et soutenu.

• Les comités de résolution des conflits recherchant la paix, la médiation, le dialogue et la réconciliation sont soutenus comme demandé dans la zone de responsabilité (AOR).

• Restauration et extension de l’autorité de l’État : Des représentants reconnus de l’État sont déployés et fonctionnels dans les zones anciennement occupées par des groupes armés. Les institutions de l’État ont la capacité (établissement des priorités, budgétisation et planification) de fournir des services sociaux de base aux citoyens. Des structures de coordination participatives pour le relèvement, le développement et la réduction de la pauvreté en lieu et place de l’AOR sont réalisées.

• Renforcement de la confiance et soutien à la société civile : La société civile est structurée et ses représentants sont impliqués dans les cadres de consultation et de sensibilisation internes et interprovinciaux. Les organisations de la société civile sont impliquées dans l’efficacité de l’aide et dans la sensibilisation à la paix et à la sécurité.

Description de la tâche

Français Sous la supervision directe du Chef des Affaires Civiles et de son responsable désigné dans le Secteur et/ou du Responsable des Affaires Civiles (CA) et dans les limites des pouvoirs délégués, le Chargé Adjoint des Affaires Civiles sera responsable des tâches suivantes :

• Mener une analyse de la situation et un groupe de discussion pour évaluer les besoins de réconciliation des communautés, y compris les activités de résilience économique.

• Concevoir des projets visant à promouvoir les petites entreprises en mettant l’accent sur la réconciliation et la cohésion sociale.

• Promouvoir l’esprit d’entreprise.

• Les initiatives de programmes de chaîne de valeur favoriseront l’économie locale et créeront les conditions d’autosuffisance. • Assurer la représentation de la Mission au niveau local et s’assurer que tous les acteurs gouvernementaux et non gouvernementaux concernés disposent d’informations précises sur le mandat et l’ensemble des opérations de la Mission.

• Établir et maintenir le contact avec les représentants des autorités locales, ainsi qu’avec les acteurs de la société civile, les organisations non gouvernementales, les représentants des communautés et les représentants des groupes d’intérêt locaux.

• Coordonner les activités et les initiatives (interdisciplinaires et composantes) avec les autres membres de l’équipe afin d’assurer la cohérence et la synergie dans la mise en œuvre du mandat.

• Entreprendre l’évaluation de secteurs spécifiques en vue d’identifier les besoins et les priorités.

• Contribuer au suivi et à la planification globale de la mission.

• Aider à l’organisation d’activités de sensibilisation pour promouvoir de bonnes relations et la compréhension entre les acteurs de la Mission et la population ainsi que pour assurer une diffusion d’informations précises sur le rôle et le mandat de la Mission.

• Contribuer à la conception et à la gestion de projets à impact rapide (QIP) pour renforcer la confiance dans le processus de paix et démontrer les dividendes de la paix au sein de la population.

• Travailler en étroite collaboration avec les groupes ou institutions de la société civile qui promeuvent une culture de paix et de réconciliation en organisant des initiatives conjointes telles que des événements communautaires.

• Aider à la protection et à la promotion des droits des groupes exclus et/ou menacés par le biais d’un plaidoyer dans le plein respect du mandat de la Mission.

• Rédiger des rapports quotidiens, hebdomadaires et de situation selon les besoins.

• Consolider les méthodologies de suivi et de reporting et les outils d’information pour l’AC.

• Consolider les outils de reporting et de gestion opérationnelle.

• Assurer la liaison avec les MILOB et les sections substantives pour la collecte d’informations liées au reporting (Protection de l’enfance, Droits de l’homme, Affaires politiques, Information publique, CIVPOL…).

• Organiser un système de classement et d’archivage physique et informatisé des informations pertinentes, des rapports et autres documents reçus ou produits par l’AC : Constituer une base de données sur les affaires civiles en RCA.

• Normaliser le système de classement et d’archivage des bureaux extérieurs.

• Lorsqu’il travaille avec (y compris la supervision) du personnel national ou des homologues (non) gouvernementaux, le titulaire est fortement encouragé à réserver du temps dédié au développement des capacités par le biais de coaching, de mentorat et de formation formelle et sur le terrain.

Critères d’éligibilité

Âge

18 – 80

Expérience requise

3 ans

Nationalité

Le candidat doit être ressortissant d’un pays autre que le pays d’affectation.

Exigences de la mission

Expérience pertinente

3 ans

Langues

Français, Niveau : Courant, Requis Anglais, Niveau : Connaissances pratiques, Souhaitable

Niveau d’études requis

Master ou équivalent en sociologie, sciences politiques, droit, économie, relations internationales, ou dans un autre domaine des sciences sociales ou des sciences humaines. Une combinaison de formation et d’expérience professionnelle pertinente peut être prise en considération à la place du diplôme d’études supérieures.

Compétences et valeurs

Professionnalisme : Montre de la fierté dans son travail et ses réalisations ; Démontre une compétence professionnelle et une maîtrise du sujet ; Est consciencieux et efficace dans le respect des engagements, le respect des délais et l’obtention de résultats ; Est motivé par des préoccupations professionnelles plutôt que personnelles ; Fait preuve de persévérance face à des problèmes ou des défis difficiles ; reste calme dans des situations stressantes ; Assume la responsabilité d’intégrer les perspectives de genre et d’assurer la participation égale des femmes et des hommes dans tous les domaines de travail.

Travail d’équipe : Travaille en collaboration avec ses collègues pour atteindre les objectifs organisationnels ; Sollicite la contribution en valorisant véritablement les idées et l’expertise des autres ; est disposé à apprendre des autres ; Place l’agenda de l’équipe avant l’agenda personnel ; Soutient et agit en accord avec la décision finale du groupe, même lorsque ces décisions ne reflètent pas entièrement sa propre position ; Partage le mérite des réalisations de l’équipe et accepte la coresponsabilité des lacunes de l’équipe.

Communication : Parle et écrit clairement et efficacement ; Écoute les autres, interprète correctement les messages des autres et répond de manière appropriée ; Pose des questions pour clarifier et montre de l’intérêt pour une communication bidirectionnelle ; Adapte le langage, le ton, le style et le format au public visé ; Fait preuve d’ouverture dans le partage d’informations et tient les gens informés.

Compétences et expérience

3 années d’expérience dans l’un des cinq secteurs spécifiques de responsabilité ou dans des domaines connexes tels que la gestion des conflits, la réconciliation et le renforcement de la confiance ; le soutien aux institutions de l’État ; les rapports et les analyses en collaboration avec les groupes communautaires, la société civile, l’administration publique, les ONG et/ou les opérations internationales de secours ou de maintien de la paix.

Domaine(s) d’expertise

Économie et finances, Gestion des crises et des urgences, Affaires juridiques

Permis de conduire

B requis

Autres informations

Conditions de vie et remarques

La République centrafricaine est un lieu d’affectation déconseillé aux familles, avec un environnement de travail et de sécurité difficile. Enclavé, le pays limite les possibilités de déplacement et est entouré de pays instables et en proie à des problèmes de sécurité (Tchad, RD Congo, Soudan, Soudan du Sud et Cameroun). La situation sociopolitique est instable, marquée par des troubles sociaux et des griefs, notamment à Bangui, la capitale. Les fréquentes grèves des fonctionnaires entraînent des interruptions dans les services de santé, d’éducation et de service public en raison d’années de salaires impayés. Le pays est totalement dépendant du port maritime du Cameroun, situé à 1 500 km, ce qui entraîne des pénuries régulières de produits de première nécessité. Le trajet entre Douala (Cameroun) et Bangui pour un camion dure en moyenne une semaine en raison du très mauvais état des routes et de nombreux barrages routiers. Le niveau de sécurité du pays est compris entre 3 et 4, limitant les déplacements aux seuls déplacements officiels. Le couvre-feu est actuellement en vigueur de 22 h à 5 h. Cette situation met le personnel et leurs familles à rude épreuve. Les infrastructures médicales sont très limitées et les services ne fonctionnent pas correctement. Néanmoins, un dispensaire des Nations Unies fournit des soins médicaux de base au personnel des Nations Unies et l’hôpital des Nations Unies construit est opérationnel depuis août 2014. Seules quatre compagnies aériennes officiellement reconnues par le système des Nations Unies desservent le pays : Air France (une fois par semaine), Royal Air Maroc (deux fois par semaine), Kenya Airways (trois vols par semaine) et Asky (trois vols par semaine). Les vols sont parfois annulés lorsque la situation sécuritaire s’aggrave. Le personnel à Bangui (MHQ) vit de l’économie locale en louant des appartements et des maisons. Par rapport à 2014, les logements sont plus disponibles, mais les coûts sont élevés ; il est donc recommandé de partager. Des supermarchés proposant une grande variété de produits alimentaires et d’appareils électroménagers sont disponibles, mais plus chers que d’habitude. Un hôpital de niveau II, géré par une équipe médicale militaire, est également disponible à proximité du MHQ. Le programme de repos et de récupération (R&R) à Bangui a été rétabli depuis août 2013 et maintenu dans tous les lieux d’affectation de la RCA à une fréquence de 6 semaines. et de la nourriture. Des légumes et des fruits frais sont disponibles au marché. Il n’y a pas de maison d’hôtes de la MINUSCA à Bangui. Des logements privés sont possibles, et obtenir un logement, compte tenu des mesures de sécurité, peut prendre quelques semaines, voire plus. Néanmoins, tous les Volontaires des Nations Unies en mission disposent actuellement d’un logement décent offrant un confort minimum, voire supérieur. Le coût moyen d’un logement varie d’environ 500 USD pour un petit appartement sans meubles ni générateur, à 1 700 USD avec toutes les commodités. Soucieux d’une expérience enrichissante, les Volontaires des Nations Unies en RCA s’acquittent de leurs missions avec flexibilité, engagement et volonté de vivre et de travailler dans des conditions difficiles, notamment avec du chauffage et des approvisionnements limités en eau et en électricité.

Déclaration d’inclusivité

Le programme des Volontaires des Nations Unies est un programme garantissant l’égalité des chances et encourage les candidatures de professionnels qualifiés. Nous nous engageons à promouvoir la diversité en matière de genre, de soins et de caractéristiques protégées. Adhérant aux valeurs du programme VNU, tous les Volontaires des Nations Unies s’engagent à lutter contre toute forme de discrimination et à promouvoir le respect des droits humains et de la dignité individuelle, sans distinction de race, de sexe, d’identité de genre, de religion, de nationalité, d’origine ethnique, d’orientation sexuelle, de handicap, de grossesse, d’âge, de langue, d’origine sociale ou de toute autre situation.

Note sur les exigences de vaccination contre la Covid-19

Les candidats sélectionnés pour certains groupes professionnels peuvent être soumis à des exigences d’inoculation (vaccination), notamment contre le SRAS-CoV-2 (Covid-19), conformément à la politique applicable de l’entité hôte.

Avertissement d’arnaque

Les Nations Unies ne facturent aucuns frais de candidature, de traitement, de formation, d’entretien, de test ou autres frais liés au processus de candidature ou de recrutement. Si vous recevez une demande de paiement de frais, veuillez ne pas en tenir compte. De plus, veuillez noter que les emblèmes, logos, noms et adresses sont facilement copiés et reproduits. Il vous est donc conseillé d’être particulièrement vigilant lorsque vous soumettez des informations personnelles sur Internet.